L’Ile de Noirmoutier

L’ILE DE NOIRMOUTIER

Elle est reliée au continent par une chaussée submersible appelée le Gois et, depuis 1971 par un pont. Sa longueur est d’approximativement 18 km.
L’île est souvent surnommée l’« île aux mimosas » pour sa douceur climatique permettant aux mimosas de pousser et d’y fleurir en hiver. Ses paysages dominants sont les marais salants, les dunes et les forêts de chênes verts.

RÉSERVE NATURELLE DES MARAIS DE MULLEMBOURG

Les 48 ha des marais de Müllembourg, gagnés sur la mer au siècle passé, sont le refuge de nombreuses espèces animales et végétales. Les travaux de poldérisation qui créèrent ces marais au début du XIXe siècle furent commandés par Jean-Cornil Jacobsen. La protection en est assurée par la chaussée Jacobsen, réalisée de 1810 à 1813 par plus de 300 ouvriers. Outre la création de marais salants, cette digue permettait aux navires de remonter le chenal d’accès au port par vents contraires. Au bout de la jetée Jacobsen, le fort Larron du XVIe siècle qui défendait l’entrée du chenal d’accès au port. Ces marais sont le refuge de la faune ailée pour leur richesse en nourriture. Quant à la flore, on en dénombre 160 espèces.

CHÂTEAU-MUSÉE DE NOIRMOUTIER

Construit à la fin du XIIe siècle, ce château médiéval, l’un des mieux conservés dans le Grand-Ouest, abrite un musée. Les dernières restaurations (2006-2008) révèlent les transformations de cette tour de guet en résidence seigneuriale. Par sa position dominante sur l’île, le donjon offre le panorama le plus remarquable. Le château de Noirmoutier est classé Monument historique et son musée est labellisé Musée de France.

LE BOIS DE LA CHAIZE

Du nord au sud, face au grand large atlantique, ce ne sont que dunes, plages de sable fin et criques tranquilles bordées d’immenses pins. Les bois sont la fierté de l’île. Le plus connu : le bois de la Chaize. Sa notoriété tient en partie à sa forêt de chênes verts, ses pins maritimes, ses arbousiers, mais surtout aux mimosas qui y fleurissent en hiver : un spectacle de toute beauté qui a contribué à la renommée de l’île. Au siècle dernier, il constituait l’embryon d’une station balnéaire où quelques rares maisons de villégiature s’élevaient. Aujourd’hui, c’est certainement sur cette partie de l’île, dans cet écrin de verdure que sont installées les plus belles demeures de Noirmoutier. Des villas construites à la fin du XIXe siècle, ayant pour la plupart appartenu à la bourgeoisie nantaise, montrent leurs toits sophistiqués, leurs couleurs vives et leurs façades travaillées. Un art balnéaire ancien subsiste qu’il est difficile de retrouver ailleurs sur la côte. A voir aussi, la plage des Dames, l’Anse rouge et les Souzeaux.

L’ÎLE AUX PAPILLONS

Découvrez le cycle de vie du papillon et assistez à sa naissance dans l’éclosoir : voilà ce que vous propose l’île aux Papillons ! Au coeur de la plus grande volière de France, maintenue à 26 °C, vous vous promènerez au milieu de centaines de papillons exotiques volant en toute liberté parmi les plantes et les fleurs tropicales. Plusieurs centaines de papillons d’une soixantaine de variétés différentes venant des quatre coins du monde (Madagascar, Kenya, Madagascar, Philippines…) évoluent dans une serre au climat tropical reconstitué (taux d’humidité entre 70 % et 90 %). Un film documentaire retrace les stades de transformation de la vie d’un papillon, depuis l’oeuf, la chenille et la chrysalide, pour devenir enfin papillon. Vous pourrez d’ailleurs observer ces étapes à l’entrée de la serre, dans l’écloserie – sorte de nurserie – et voir les plus beaux spécimens ayant vécu dans la volière, dont les formes et les couleurs rivalisent d’originalité.

PORT DE L’HERBAUDIÈRE

A la fin du XIXe siècle, une crique fut aménagée et, au fil du temps, a donné naissance au port de l’Herbaudière, aujourd’hui seul port en eau profonde de l’île, spécialisé dans la pêche au congre, au bar et à la seiche. Est venu s’y adjoindre un vaste port de plaisance. Le cimetière marin, derrière l’église, offre un point de vue intéressant. On peut apercevoir au large l’île du Pilier où l’on peut admirer deux phares et un fort construit par les Nantais pour se protéger des pillages normands en 1710.

LA RÉSERVE NATURELLE DU POLDER DE SÉBASTOPOL

Le polder de Sébastopol est classé Réserve naturelle régionale depuis 2008. Situé au nord du passage du Gois, à Barbâtre, il est long de 4 km pour une largeur de 600 m et offre 132 hectares de pure nature. Site protégé, véritable refuge pour un grand nombre d’animaux, d’oiseaux, d’insectes et de végétaux qui s’y épanouissent, le polder de Sébastopol, c’est tout un monde qui mérite d’être découvert grâce à un circuit de 3,2 km. Le polder de Sébastopol a été construit selon la technique des polders hollandais. Les travaux se sont terminés en 1856. Dernier polder réalisé sur l’île, il doit son nom à la célèbre bataille de Sébastopol remportée en 1855 par les troupes franco-anglaises pendant la guerre de Crimée. En 1978, la digue mal entretenue cède sous la pression des vagues et une bonne partie du polder est inondée. Le sol imprégné de sel va interdire toute culture pendant plusieurs années. Le District de l’île de Noirmoutier fait l’acquisition du polder en 1986 et se lance dans un vaste programme de restauration, de remodelage des sols et de préservation de son écosystème.